À l’occasion de la 3e Conférence des Nations Unies sur l’Océan tenue à Nice, Madagascar a illustré son leadership en matière de protection des océans en prenant la parole au nom de l’Indianocéanie. Présidé par le Chef de l’État Andry Rajoelina, accompagné de ministres clés, cet engagement souligne l’importance cruciale de mobiliser tous les acteurs—des gouvernements aux communautés locales—pour faire face aux menaces alarmantes qui pèsent sur les milieux marins. Le Président, lors de la session plénière, a exprimé d’emblée un message fort : « Nous ne venons pas ici pour observer, ni pour commenter. Nous venons pour agir », traduisant une volonté indéfectible de transformer les préoccupations en actions concrètes.
La voix de Madagascar, en tant que nation leader dans la Commission de l’océan Indien, est particulièrement pertinente, compte tenu de son rôle central dans la gestion des vastes zones économiques exclusives (ZEE) qui abritent une biodiversité marine exceptionnelle. Le Président Rajoelina a souligné les efforts déployés par son pays pour lutter contre la pêche illicite et la dégradation des récifs coralliens, tout en appelant à une coopération régionale et internationale renforcée. Ce plaidoyer en faveur d’une action collective résume le besoin urgent de financements adéquats et de ressources pour soutenir les pays insulaires menacés.
L’appel à l’action ne s’arrête pas là, puisqu’il souligne aussi l’importance de préserver les savoirs traditionnels des communautés côtières qui dépendent de l’océan pour leur subsistance, leur culture et leur mode de vie. En ratifiant l’Accord sur la biodiversité en haute mer (BBNJ), Madagascar se positionne comme un acteur clé dans le débat mondial sur la conservation des océans. En conclusion, le Président Andry Rajoelina a réaffirmé la volonté indéfectible de Madagascar d’agir pour préserver cette précieuse ressource, promettant que « l’océan reste une source de vie durable pour toute l’humanité ». Par son engagement proactif, Madagascar confirme sa détermination à défendre les océans et à promouvoir une gouvernance marine responsable à l’échelle mondiale.