Il faut augmenter la production de sucre de la Grande Ile. La création de petites usines de production de sucre est envisagée comme une solution clé pour dynamiser ce secteur. Dans le cadre de cette initiative, une réunion conjointe a été organisée entre le ministère de l’Agriculture et de l’Élevage et le ministère de la Promotion de l’Industrie, du Commerce et de la Consommation.
Le 29 janvier, une réunion a été tenue, réunissant des figures importantes du secteur. Le président du Carrefour des Entrepreneurs de l’Océan Indien, Xavier Desplanques, ainsi que l’ancien président de la SIM, Hassim Amiraly, et le président directeur général de l’entreprise « food and beverage », ont participé à cette rencontre. Le ministre de l’Agriculture et de l’Élevage, HAJARISON François Sergio, et le Secrétaire Général, M. Gaëtan RAMINDO, étaient également présents.
Lors de cette réunion, plusieurs points essentiels ont été discutés dont la promotion de la Canne à Sucre. L’importance de développer le secteur de la canne à sucre a été soulignée, avec un accent mis sur les avantages économiques et sociaux que cela pourrait engendrer. Puis la production en elle-même. L’objectif de produire du sucre à travers la création de petites usines a été mis en avant. Cela pourrait permettre une production plus locale et accessible. L’installation prochaine d’un « sites pilote » a été ainsi suggérée. Il a été mentionné qu’un volume d’environ 50 tonnes de canne à sucre par jour serait nécessaire pour le démarrage des usines. Cette demande souligne la nécessité d’une collaboration étroite avec les agriculteurs, qui sont les principaux producteurs de cette matière première essentielle. Il a été convenu qu’une coopération serait nécessaire avec le MINAE pour la mise en œuvre du projet, notamment pour fournir un soutien technique et matériel aux agriculteurs.
La réunion a permis de poser les bases pour le développement du secteur de la canne à sucre à Madagascar. Avec l’appui des ministères concernés et la collaboration des différents acteurs du secteur, il est prévu que ce projet puisse contribuer à la croissance économique et à l’autosuffisance alimentaire de la région. Les discussions et les plans établis lors de cette rencontre constituent un pas important vers la réalisation de ces objectifs ambitieux.