Spread the love

Le gouvernement malgache renforce son engagement contre la traite des êtres humains. Les 14 et 15 mai derniers, 25 policiers ont suivi une formation spécialisée au Commissariat central de Tsaralalana, à Antananarivo. L’objectif était de leur donner les outils nécessaires pour mieux détecter les cas de traite, enquêter efficacement et poursuivre les auteurs de ce crime grave qui met en danger la vie et la dignité de nombreuses personnes.

Organisée par le Bureau National de Lutte contre la Traite des Êtres Humains (BNLTEH) en collaboration avec le ministère de la Sécurité publique, cette session a réuni des agents issus de six services différents. Parmi eux, des policiers des frontières, des unités de protection de l’enfance et des femmes, de la cybercriminalité, des services de délivrance de passeports, des enquêteurs spécialisés et des brigades chargées de la lutte contre la criminalité générale.

Les participants ont été formés à mieux identifier les formes diverses que peut prendre la traite des êtres humains. Ils ont appris à mener des enquêtes dans le respect des droits fondamentaux, à reconnaître les signes de vulnérabilité chez les potentielles victimes et à collecter les preuves nécessaires pour engager des poursuites judiciaires solides.

« Cette formation est un pas important vers une protection plus efficace des victimes », a souligné un responsable du BNLTEH lors de la cérémonie d’ouverture, en présence de plusieurs hauts responsables des services de sécurité et de l’immigration. En dotant les forces de l’ordre de compétences techniques ciblées, le gouvernement malgache démontre sa volonté de s’attaquer fermement à ce fléau. La lutte contre la traite des êtres humains est désormais une priorité nationale.

Former les policiers, c’est leur donner les moyens d’agir concrètement sur le terrain pour sauver des vies, briser les réseaux criminels et faire entendre aux victimes qu’elles ne sont pas seules.

Laisser un commentaire