La protection de la biodiversité : une action clé du développement.

  • 12 mai 2023
Comment les entreprises peuvent-elles saisir les opportunités liées à la valorisation du capital naturel ? Cette question a été l’objet d’un débat que le réseau Nat Cap Madagascar a organisé à Tanjombato ce 12 mai. Ceci entre dans le cadre de la Foire Internationale de Madagascar (FIM).
En effet, le taux de destruction de la biodiversité dans la Grande Ile est très élevé. Elle enregistre une perte de 510.000 ha de forêt par an selon le docteur Tsiresy Edmond Clarck, enseignants chercheurs auprès de l’Université de Fianarantsoa.
Le taux d’endémicité de la flore est de plus 85%. 39% des oiseaux ont disparu. Pareils pour les reptiles, 91 % sont victimes des dégâts humains.
Les aires protégées sont des leviers des secteurs économiques clés pour Madagascar. Elles représentent un apport d’environ 450 millions USD par an. La Grande Ile possède 123 aires protégées, dont 101 aires protégées terrestres, et 22 aires protégées marines.Ce sont des socles du secteur tourisme.
Ce débat a été donc comme un programme d’information, d’éducation et de communication développé par le réseau. Il s’est adressé à tous les acteurs impliqués de près ou de loin dans l’usage, l’exploitation, ou la valorisation de la capitale naturelle.
Les panélistes ont évoqué l’importance de la biodiversité dans leur développement. Pour la confédération nationale du tourisme, il a été dit que tout dépend de la biodiversité. Faire venir des touristes demande la protection de la biodiversité. Il exige aussi plus de lieux touristiques. « Il faut que l’île rouge redevienne île verte » a ajouté la confédération.
Ce débat a été mis en œuvre avec le soutien de l’Agence Française de Développement ( AFD) et le WWF.
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