Le processus de recrutement pour le poste de directeur général du Bureau indépendant anti-corruption (Bianco) avance avec huit candidats sur les 33 préalablement présélectionnés. Parmi les 33 individus qui ont répondu à l’appel à candidature lancé par le comité ad hoc chargé du recrutement, huit candidats ont été présélectionnés pour passer à l’étape suivante. Après un examen minutieux des dossiers, le comité devra réduire ce nombre à trois candidats qui seront ensuite proposés au président de la République pour nomination par décret présidentiel.
Selon un communiqué du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI), cinq dossiers ont été jugés non conformes lors de la vérification des candidatures par le comité ad hoc. Les 28 autres candidatures ont été examinées, permettant d’identifier les huit candidats retenus pour l’entretien.
Les profils des candidats proviennent principalement d’administrateurs civils, de policiers, de gendarmes, de magistrats, de membres du système anti-corruption et du secteur privé, avec cinq candidatures féminines parmi elles. Ce recrutement intervient à quelques mois de l’expiration du mandat de Laza Andrianirina, actuel directeur général du Bianco. Conformément à la loi, le mandat du directeur général de l’organe est de cinq ans et n’est pas renouvelable.
Ce processus de sélection minutieux vise à garantir la nomination d’un nouveau directeur général compétent et engagé pour poursuivre la lutte contre la corruption au sein du Bureau indépendant anti-corruption.