240 maisons ont été détruites en 2021 à Befalaka, Fokontany Antetezampafana et d’Ampasimazava, dans la commune d’Ambodimanga 2, district de Fénérive-Est. Un incendie a également ravagé 170 maisons, dont une école privée. Par la suite, 40 autres habitations ont été incendiées. Ce qui fait 450 demeures démolies dans ce quartier qui mesure 350ha. Des militaires ont été déployés pour observer la situation mais aucune mesure n’a été prise pour résoudre le problème. Une conférence de presse a été organisée ce jour dirigée par le président de l’association Tsaralaza Vahoaka Miray Befalaka Fenerive-Est, suivi des représentants des Tangalamena locaux, exprimant leur désespoir et leur confusion face à la situation, soulignant qu’ils vivent désormais dans des conditions extrêmement difficiles à Befalaka.
Face à cette situation alarmante, l’association locale appelle le gouvernement à mener une enquête approfondie et à intervenir rapidement. Les habitants vivent dans l’insécurité totale, leurs maisons étant détruites par un petit groupe d’individus. Une plainte a déjà été déposée selon le Président de l’association, Salimo Tsaralaza Odolf. En 2021, les habitants de cette région avaient commencé à construire une nouvelle ville, sur ce terrain situé à la sortie de la ville principale, déjà surpeuplée. À cette époque, le terrain n’avait pas de propriétaire. Il a été révélé que l’association a déposé une demande auprès du “domaine”, et qu’un numéro d’affaire leur avait été attribué.
Cependant, après l’installation de plaques rouges signalant que ce terrain appartenait à l’État et qu’il était interdit d’y accéder, des violences ont éclaté, avec la destruction des maisons et du village. Pourtant, il s’avère que le terrain est désormais “titré et borné”, et qu’il appartient à un particulier qui l’a mis en vente, créant un choc pour les habitants. Ces derniers sont désormais dans une situation de grande précarité. Le président de l’association a précisé que le projet de nouvelle ville mené par le Président de la République se situe à 5 km de ce site. Les habitants de Fénérive-Est revendiquent être les véritables propriétaires de ce terrain.