Un différend technique vient perturber l’avancement de la construction de la voie rapide reliant la RN2 et le port de Toamasina, projet réalisé par la société Sinohydro. Une divergence a été constatée entre le plan initial signé par le ministère de l’Économie et des Finances et celui proposé par l’entreprise chinoise. Ce désaccord affecte l’étendue des terrains utilisés et conduit à des révisions importantes du tracé.
Parmi les modifications en discussion, la construction d’un nouveau pont, qui n’a pas encore été validée par le ministère des Travaux publics, figure en tête des préoccupations. Ces ajustements entraînent l’affectation de nouvelles parcelles de terrain, tandis que certaines zones initialement concernées pourraient ne plus être touchées.
Le ministère des Travaux publics a suspendu le paiement des indemnités initialement prévues pour les populations affectées, suite à une réunion tenue le 4 septembre dernier. Une nouvelle évaluation des terrains impactés doit être réalisée par la commission administrative d’évaluation dans un délai de deux semaines, en vue de déterminer les compensations finales. Le ministère de l’Économie et des Finances, quant à lui, attendra une déclaration des fonds nécessaires avant de débloquer les indemnités.
En parallèle, un nouveau plan parcellaire sera établi, incluant un plan modifié du service topographique, pour permettre la reprise des travaux dans les meilleurs délais.