Célébration de la journée de l’Afrique, jumelée au 60e anniversaire de l’UA : l’effectivité de la ZLECAF, défendue, attendue et soutenue

  • 31 mai 2023

La vision de l’ensemble des pays d’Afrique est celle d’être capable de gérer l’économie et la finance africaine et devenir une grande nation souveraine économiquement. Cette vision a été rappelée par le ministre des Affaires étrangères malagasy, Yvette Sylla, lors de la célébration par Madagascar de ce jumelage de deux événements. La vision fut durant presque un siècle dressée pour en faire une image du panafricanisme, et avait été renforcée lors de la création de l’Organisation de l’Unité africaine 60 ans auparavant à Abidjan, Addis-Abeba, le père de l’Union africaine d’aujourd’hui.

La nécessité d’accélérer l’effectivité de la Zone de Libre Échange Continental africaine (ZLECAF) a été maintes fois soulevée, discutée et requise lors de la différente célébration par les différents pays africains depuis le 25 mai dernier, date de création de l’OUA.

Si la vision d’un États-Unis d’Afrique a été un échec, l’Afrique ambitionne à travers le ZLECAF de redynamiser son économie, consolider le commerce inter et intra-africain, mais également les échanges avec les autres pays regroupés au sein de l’Union européenne et de l’Organisation des Nations unies. L’enjeu du ZLECAF sur le continent Afrique est énorme, mais elle tarde à se boucler définitivement.

Le ZLECAF a pour but de regrouper au sein d’une seule zone de libre-échange le Marché commun de l’Afrique Orientale et Australe (COMESA), le marché de la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE), la Communauté de Développement de l’Afrique Australe (SADC), la Communauté économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC), la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’Union du Maghreb arabe et la Communauté des États Sahelo-Sahariens.

Mis en place en 2012, le ZLECAF demeure jusqu’ici en cours d’affectivité. Depuis la prise de décision de créer le ZLECAF en cette année 2012, le projet à traverser plusieurs péripéties. Sur les 55 États africains censés y adhérer, 54 États ont signé les accords à leurs adhésions, dont Madagascar. 9 pays, Madagascar y compris, n’ont pas encore ratifié l’accord et n’ont pas déposé les instruments d’accompagnement y afférant.

Partagez :
mialy